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Citations par mots-clés

...le fait de voir quelqu'un en train de lire suscite en mon esprit une curieuse métonymie ou l'identité du lecteur prend la couleur du livre et celle du cadre dans lequel il est lu.

Alberto Manguel ⁶ (1948 – ...)

   

(1 avis – note: 5.0 /5)

Le papier est patient, mais le lecteur ne l'est pas.

Joseph Joubert ¹²⁰ (1754 – 1824)

   

(2 avis – note: 4.5 /5)

Ce que le lecteur veut, c'est se lire. En lisant ce qu'il approuve, il pense qu'il pourrait l'avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place, de dire ce qu'il n'a pas su dire, et que selon lui il dirait mieux.

Jean Cocteau ⁹⁹ (1889 – 1963)

   

(3 avis – note: 4.3 /5)

Il y a des livres dans lesquels les notes en bas de page, ou les commentaires griffonnés dans la marge par quelque lecteur, sont plus intéressants que le texte. Le monde est de ceux-là.

Georges Santayana ⁷ (1863 – 1952)

   

(3 avis – note: 4.0 /5)

Un poème est un mystère dont le lecteur doit en chercher la clef.

Stéphane Mallarmé ¹¹ (1842 – 1898)

   

(3 avis – note: 3.7 /5)

Tout livre a pour collaborateur son lecteur.

Maurice Barrès ⁶ (1862 – 1923)

   

(3 avis – note: 3.0 /5)

Un livre apporte au lecteur sa propre histoire.

Alberto Manguel ⁶

   

(2 avis – note: 3.0 /5)

Le livre d'un grand homme est un compromis entre le lecteur et lui.

Eugène Delacroix ⁷ (1798 – 1863)

   

(1 avis – note: 3.0 /5)

Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur.

(Henri Beyle) Stendhal ⁷⁷ (1783 – 1842)

   

(3 avis – note: 2.7 /5)

Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons c'est l'âme du lecteur.

(Henri Beyle) Stendhal ⁷⁷

   

(3 avis – note: 2.7 /5)

Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement.

Isidore Ducasse Comte de Lautréamont ²⁰ (1846 – 1870)

   

(3 avis – note: 2.0 /5)

...le bonheur de lire est tellement imprévisible qu'un lecteur exercé s'en étonne lui-même.

(Émile Chartier) Alain ²²⁷ (1868 – 1951)

   

(2 avis – note: 2.0 /5)

Dans un poème, si l'on demande pourquoi tel mot est à tel endroit, et s'il y a une réponse, ou bien le poème n'est pas de premier ordre, ou bien le lecteur n'a rien compris.

Simone Weil ²⁶ (1909 – 1943)

   

Une poésie qui se nourrit de soucis domestiques et qui se perd dans le détail de menus malheurs, imaginant ou rapportant des petits différends qu'elle soumet à la sensiblerie du lecteur, me fait l'effet d'une frustration, d'un suicide.

Jorge Luis Borges ²⁵ (1899 – 1986)

   

Le lecteur domine l'écrivain, même quand il est est subjugué.

Madeleine Chapsal ¹⁰

   

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